Ma critique de « Mobylette » de Frédéric Ploussard

Je me rends compte qu’alors que j’ai déjà fini ma lecture suivante, j’ai oublié de rédigé mon billet à propos de « Mobylette »… Je vais donc réparer cet oubli de ce pas !

Je vous fais le pitch

Dominique est grand, très grand. Il est né grand, le jour de la S^t Laurent, même qu’il aurait du s’appeler Laurent et que à cause de cela il s’appelle finalement Dominique. Il est né à Clinquey, une ville imaginaire du Grand Est qui semble un condensé de ce qui se fait de pire entre les Vosges et la Moselle, maltraitée par les urbanistes, avec l’aide des élus, berceau de Francis Heaulme et de la famille Laroche.

« Mobylette » raconte à la fois son enfance, dans une famille dysfonctionnelle, voire chaotique, et la vie du trentenaire qu’il est devenu, éducateur spécialisé à « la dent du diable », un foyer pour ados à problèmes, mais aussi jeune père à la dérive tant la naissance de son enfant vient bouleverser son couple, alors que lui-même peine à se sentir concerné.

Je vous donne mon avis

J’ai bien aimé cette lecture. C’est le premier roman de Frédéric Ploussard mais vraiment bien écrit, avec une plume moderne, et trouve le ton juste et le bon équilibre pour décrire ces espaces cruellement deshumanisés, ces ados à problémes dont on ne sait si le centre est là pour les aider ou pour les cacher à la société. Un roman entre tragédie et comédie, juste foutraque comme il faut, juste réaliste comme il faut. Je l’ai choisi parce que « la Lorraine » (et parce qu’il a eu le Prix Stanislas en 2021)… mais je vous le conseille même si vous n’êtes pas lorrains !