J’ai reçu ce roman via une opération « Masse critique » de Babelio, merci à Melmac Éditions de me l’avoir envoyé.
Je vous fais le pitch
D’après la 4e, c’est l’histoire d’un des derniers « Voïggiators », ces hommes qui voyagent dans les livres. Du coup, je m’attendais à quelque chose dans le genre de la série des « Thursday Next » de Jasper Fforde… mais ce n’est pas vraiment le cas : dès le début du roman, Eponymus Schwartz, le fameux Voïggiator, est enlevé et subit un interrogatoire musclé d’un duo d’agents troubles (pour qui travaillent-ils ? Quel est leur but ?). Pendant une bonne moitié du roman, Eponymus cherche à gagner du temps et à les embrouiller en racontant son voyage entre Citadonna et Gynople, aux confins des Contrades et des Hinterbandes… Vous n’avez rien compris ? C’est normal car Eponymus embrouille autant le lecteur que ces 2 interrogateurs…
Je vous donne mon avis
Kalevalo contre la Machine est un roman cryptique. Peut-être se comprends-il mieux si on a lu les autres (nombreux) ouvrages de son auteur ? Sans cela, en tout cas, on ne peut percevoir que certains thèmes et, globalement, se sentir grandement perdu. Le livre est plutôt bien écrit, et je n’en regrette pas la lecture… mais, au final, j’ai l’impression d’être passé à côté. Est-ce un avertissement contre les IA ? Un appel à la résistance global contre le système ? D’ailleurs, la « machine », est-ce le système en lui-même ? Je termine ma lecture avec beaucoup trop de questions à mon goûts… Peut-être qu’il me manque simplement quelques références…

