Ma critique de « Bonjour Jeeves » de PG Woodehouse

Cela faisait bien longtemps que je n’avais plus rien lu de Sir P.G. Woodehouse, mais aprés quelques lectures actuelles - et plutôt déprimantes - j’avais besoin de rire, et l’envie irrépréssible m’a pris de retrouver Bertie Wooster et - surtout - Jeeves, son valet de chambre.

Si vous ne connaissez ni PG Woodehouse, ni Jeeves, (personne n’est parfait) retenez que Woodehouse est un écrivain anglais de la première moitié du XX^e siècle et que Jeeves est l’un de ses personnages récurrents (les dinosaures du net se souviendront peut-être du moteur de recherche « Ask Jeeves », qui est devenu simplement « Ask » depuis quelques années).

Je vous fais le pitch

« Bonjour Jeeves » date de 1938. C’est un roman typique, et parfait, pour découvrir ou redécouvrir Jeeves et l’humour de PG Woodehouse. Son personnage principale, Bertam Wooster, alias Bertie, a le chic pour se mettre dans les situations les plus improbables et inextricables (aidé en cela, il est vrai, par des amis peu fiables et une famille extravaguante). Heureusement, Jeeves, son valet de chambre, est toujours là pour le conseiller et l’aider à se sortir du pétrin. C’est polissé comme peut l’être la bonne société anglaise, mais c’est bien plus extravagant et bien plus drôle que Downton Abbey.

Dans ce roman, notre pauvre Bertie se trouve mêlé bien malgré lui à une situation des plus délicates et des plus complexes :

• sa tante Dahlia voudrait que son mari finance l’engagement d’une nouvelle chroniqueuse pour sa revue mondaine,
• ce mari est collectionneur d’argenterie et voudrait faire l’acquisition d’un pot à crème en argent du 18^e en forme de vache,
• ce pot à crème (qui n’est pas du tout du hollandais moderne non non non) a été acheté par le juge Watkin,
• juge qui a jadis condamné Bertie a une amende de 5 livres pour le vol d’un casque de policier (injustice flagrante - selon Bertie - dont il ne se remet évidemment pas)…
• mais juge que se trouve aussi être le père de Madeline Watkyn-Basset et l’ongle de Stiffy, deux jeunes demoiselles amies de Bertie,
• Madeline voudrait épouser Gussie Fink-Nottle, encore un autre des amis de Bertie,
• Gussie voudrait aussi épouser Madeline mais il n’est pas simple de prétendre à la main de la fille de Sir Watkin (surtout quand on est comme Gussie assez peu fiable (et éleveur de tétards)),
• quant à Stiffy voudrait épouser Harold Pinker, un vicaire voisin de Sir Watkin, ancien camarade de classe de Bertie…

J’allais continuer mais je crois que je vous ai déja perdu…

Je vous donne mon avis

C’est un régal d’humour anglais, avec des péripéties improbables et des situations délirantes qui donnent autant le vertige qu’elles font rire aux éclats (pas pour rien que j’ai un Woodehouse dans mon top des livres les plus drôles !)